Bons jours, mauvais jours

La maison de campagne de Gilles Constant a subi un assaut en règle. L'agent de la DST, s'il se montrait prudent, ne s'attendait pas à une telle offensive et au fait que ses balles n'aient pas l'effet escompté sur ses cibles.
Interrogé, il accuse son supérieur et jusqu'ici protecteur Stéphane Ravier (le Stéphane Colas des orgies de Samyaza) d'avoir abusé de sa confiance en le mettant sur une mission non officielle. C'est lui et son collègue Laurent Champalbert, actuellement hospitalisé suite à un incident à la frontière allemande, qui ont nettoyé la chambre d'hôtel de Marks et Taylor, sans connaître leur appartenance au MI5.

Depuis cette descente, Gilles se sent suivi, espionné par des clochards et il envisage un dispositif d'intimidation très élaboré.

La révélation par les Trinités de leur nature et de leur ennemi a laissé Gilles interloqué et vacillant. Mais son pragmatisme lui interdit d'envisager sérieusement que les notions de bien et de mal, de Lumière et de Ténèbres, puissent avoir quoi que ce soit à à faire avec ses propres ennuis. Il est choqué, aux abois mais il ne semble pas pouvoir adhérer à ce qu'il voit et entend. Il n'a rien demandé.

Il offre néanmoins volontiers la piste de Stéphane Ravier, localisé boulevard des Belges à Lyon, et des deux PC portables volés aux agents anglais.

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